MIME-Version: 1.0 Content-Type: multipart/related; boundary="----=_NextPart_01C66AD5.DD5D37D0" Ce document est une page Web à fichier unique, ou fichier archive Web. Si ce message est affiché, votre navigateur ou votre éditeur ne prend pas en charge les fichiers archives Web. Téléchargez un navigateur qui prend en charge les archives Web, par exemple Microsoft Internet Explorer. ------=_NextPart_01C66AD5.DD5D37D0 Content-Location: file:///C:/B1346EEF/xto.htm Content-Transfer-Encoding: quoted-printable Content-Type: text/html; charset="us-ascii" Les Christologies

Les Christologies=

 

Notes sur B= rown

 

 

 <= /p>

Chris= tologie du retour (parousie) = de 30 à 50

 

L'ancienneté d= e ces textes est plausible, non certaine.

Actes 3,19-21, qui ne ressemble pas à la xie caractéristique de Lc. Pierre prévoit une période de repentir avant la parousie. Dieu enverra alors le Messie, Jésus.

on pourrait interpréter en disant que c'est seulement à son retour que Jésus sera le Messie

 

Marana tha<= /b> (1 Cor 16,22 et Ap 22,20 en traduction grecque)= . Ce terme remonte aux premières rencontres de Paul avec les chrétientés araméennes dans les années 30. &Agr= ave; l'origine cette prière impliquait peut-être que Jésus, = lors de son retour, serait le roi de la terre.

 

Des paroles sur le= Fils de l'Homme à venir se rencontrent dans tous les évangiles. C= 'est peut-être le plus ancien emploi de Fils de l'Homme, réflexion = de Jésus sur son identité à partir de Dn 7. Lors de son retour, Jésus serait le Messie, ou le Seigneur, ou le Fils de l'Homm= e

 

Courte durée : brièveté théologique. Le xme est une religion d'espérance, et ce qu'il reste à faire à Dieu, dans et par Jésus, est un aspect import= ant. Néanmoins l'essentiel du message chrétien réside dans = ce que Dieu a fait en Jésus . Qui est Jésus aujourd'hui pè= ;se plus lourd que l'espérance, qui il sera demain.

 

&nb= sp;

Chris= tologie de la résurrection (avant 50)

 

Qui est Jésus,= au présent.: le Messie,le Seigneur, et le Fils de Dieu  qui siège avec le Pè= re dans les cieux où il est parvenu après que Dieu l'a ressuscit= é ou exalté. Xie dominante dans les sermons de Pierre ou de Paul dans = les Actes et dans certains passages de Paul, vraisemblablement prépauliniens.

 

Pierre : Act 2,32.= 36 et 5,31.

 

Paul : Act 13,32-3= 3 : la Résurrection de Jésus , considérée comme son intronisation dans le ciel, pouvait être décrite comme son cou= ronnement

 et, dans le contexte davidique, com= me le moment de sa naissance comme Fils de Dieu.

 

Rom 1,3-4.<= /b> La communauté de Rome avait ét&ea= cute; fon dée vers 40, pas par Paul. Il est probable que la formulation reflète la pensée de cette époque (ruho’ de qodšo’). C'est par sa Résurrection que Jésus apparaît comme le Fils de Dieu, par la puissance du Saint Esprit.

 

Ph 2,6-11. Certains diraient même que l'hymne, araméenne à l'origine, remonterait à la Palestine des années 30. Dieu l'exalte et lui donne le nom de Seigneur. Or, selon = l'Ancien Testament, connaître le nom de quelqu'un, c'est connaître son identité (cf. Ex 3,14).

 

            =     Contraste entre la Résurrection et l'humilité de Jésus ; il est devenu par sa résurrection plus grand qu'il n'était durant son ministère; (xie"à deux étapes" : Dieu fait Seigneur, et Messie, engendre, établit Jésus comme divin Fils, exalte). La xie de résurrection aurait exigé une transformati= on plus profonde de l'attente jve du Messie que ne  le faisait la xie du retour. Dans = les Act on a xie de parousie et xie de Résurrection. Le Messie régnant que les croyants voient aujourd'hui dans les cieux avec les = yeux de la foi, d'autres le verront de leurs yeux de chair, à la parousie, quand il reviendra du ciel.

            =     Dans les textes, postérieurs aux années 50, que nous posséd= ons, Lc et Paul, tout en citant ces passages, ont élaboré une xie personnelle qui va plus loin. Ni l'un ni l'autre ne croit que Jésus a reçu, par la Résurrection, une identité de Messie ou d= e Fils de Dieu qu'il ne possédait pas auparavant. Pour les auteurs du NT qui répètent ces formulations, cela veut dire :"Jésus s'est révélé comme", c'est-à-dire a manifesté son identité de Messie, Fils de Dieu, Fils de l'Hom= me, Seigneur, etc. qu'il possédait de son vivant mais qui était cachée à ceux qui le voyaient physiquement.=

 

 

Chris= tologies du ministère

 <= /span>

Approche commune.Tous les évangiles présentent un Jésus clairement Messie, Fils de l'Homme, Fils de Dieu (Seigneur) dès son ministère public. Dès le début le lecte= ur entend la voix du baptême.

Act 13,33 est rapport= é à Ps 2,7, mais complété par Is 42,1; 53 sur le Servite= ur : pour les évtes, comprendre Jésus en tant que roi Messie durant son ministère, c'est comprendre aussi qu'il a livré sa vie et= a souffert.

Ainsi, dans la xie &a= grave; deux étapes, on rangeait aisément le ministère dans l'étape d'humilité. Dans la xie du ministère où exaltation et humilité coexistent, une certaine tension est inévitable, gérée différemment par chacun des evtes.

 

Marc est celui qui conserve le plus l'aspect d'humilité :

-avant la crucifixion= aucun ê humain  ne perç= oit ni ne confesse que Jésus est le Fils de Dieu (Mc 15,10).

-l'identité xq= ue de Jésus est un secret, connu du lecteur et des démons, mais pas= de ceux qui le rencontrent et même le suivent (Mc 1,24; 3,11; 5,7). Pier= re lui-même se fait du Messie une idée fausse (Mc 8,27-33). Jésus s'y reprend à plusieurs fois (Mc 8,22-26).

- les disciples ne comprennent même pas à la Transf.(Mc 9,2-8)-=

  chez Mc cette tension apparaî= t non seulement dans l'effet que Jésus fait sur les disciples, mais en Jésus lui-même : le Fils ne connaît pas la date des événements à venir (13,32), bien qu'il invite Ja et Jn à boire à la coupe (10,18), il demande à Geth que cette coupe passe loin de lui. On dirait presque que Jésus ne peut ê= tre pleinement le Messie tant qu'il n'est pas passé par la Croix (Mc 15,= 34 qui rejoint Heb 5,8);

 

Mc n'a pas une xie &a= grave; deux étapes, dans laquelle Jésus obtiendrait, après mo= rt et Résurrection , une identité nouvelle et plus hte ; mais il semble que cette pleine identité du Fils-Serviteur, déj&agrav= e; présente au moment du baptême, Jésus ne la vive et ne la manifeste qu'après la Croix.

 

Matthieu atténue un peu cette tension dans le récit-ministère en permettant à la condition exaltée de Jésus de se manifester à travers sa conditi= on humble.

 les formulations du type post-résurrection que Mc-ministère place seulement dans la bo= uche des démons, sont ici reprises par les disciples de Jésus. (Mt 14;23-33 comparé à Mc 6,47-52) : Mt, davantage préoccupé de pédagogie, transpose dans les événements la foi des disciples après la Résurrection; Voir aussi Mt 16,13-23 comparé à Mc 8,27-33.: là encore laisse à ses lecteurs le soin de deviner = que Pierre, après avoir vu le Seigneur ressuscité, est venu &agra= ve; la vraie foi, mais Mt incluse dans la confession de Pierre un élément post-Résurrection. C'est pourquoi Mt est devenu l'Évangile  le plus utilisé dans l'Église.

-&nb= sp;         donc la fil= iation divine peut être perçue par les disciples en des moments de fo= i : Mt 9,22 revient sur Mc 5,30-31; Mt 8,25 revient sur Mc 4,38; chez Mt 21,19-= 20, l'arbre sèche tout de suite (voir Mcc11,20-21); Mt ne mentionne pas = les étapes de Mc 8,22-26. : pas de // !

 

Luc a écrit un second livre (les Actes) dans = lequel Pierre et les autres peuvent exprimer une xie post-Résurrection  ; il n'a donc pas besoin d'introdu= ire dans son évangile les formulations de cettte xie. C'est pourq= uoi Lc n'augmente pas comme Mt l'intensité de la confession xque. Cepend= ant Lc se montre encore plus sensible que Mt dans son refus de dépeindre lres limites de Jésus ou le manque de respect des disciples à= son égard.

            =     Exemples : - Lc 9,20-22, confession de Pierre, équivaut seulement à Mc= et n'est pas aussi forte que dans Mt.Il pourra se rattraper dans les Actes ( 2= ,36; 3,14-15; 5,31; 4,12).

-&nb= sp;         Lc, contrai= rement à Mc/Mt, ne rapporte pas les méprises de Pierre sur Jésus-Messie .

-&nb= sp;         Dans Lc, co= mme Mc, les disciples ne reconnaissent pas Jésus comme Fils de Dieu durant le ministère, mais Lc parle de lui comme le Seigneur.=

-&nb= sp;         .- Lc ne do= nne pas de détail précis (Mc/Mt) sur la condition humble de Jésus (tristesse, abandon, lâchage des disciples : le noble Jésus, qui est en paix avec Dieu comme avec lui-même  (23,46) a des disciples qui ne l'abandonnent pas (22,28).

 

Jean ; le poids de la condition exaltée, qui croît chez les syn. : Mc>Mt>Lc (Evle, pas Actes) sans perdre de= vue la condition humble, fait nettement pencher la balance chez Jn, au point que les faiblesses humaines ont pratiquement disparu.

-&nb= sp;         la Trans. e= st inutile : la gloire de Jésus se manifeste à ses disciples d&e= grave;s Cana (2,11).

-&nb= sp;          le Verbe s'est fait chair,  mais il ne s'agit pas d'un anéantissement comme en Ph 2,6-11.

-&nb= sp;         chez Jn ,Jésus a eu le Nom durant sa vie sur terre, et use de son pouvoir po= ur protéger cx que le Père lui a donnés (17,6.12).

-&nb= sp;         chez Jn, dès les 1res rencontres, Jésus est confessé cl le Mess= ie, le Roi d'Israël  et Fils = de Dieu (1,41.49).

-&nb= sp;         Jésu= s est le Fils (10,30.38; 14,9) et ses adv. comprennent qu'il se fait l'égal de Dieu (5,18; 10,33, 19,7). De sorte que celui  qui n'honore pas le Fils n'honore = pas le Père (5,19-23).

-&nb= sp;         Inclusion du Prologue :le Verbe qui était Dieu (1,1) s'est fait chair (1,14) et de Thomas : "Mon Seigneur, et mon Dieu".

-&nb= sp;         Le Jé= ;sus de Jn sait tout : ( 6;5-6; 6,70-71).

-&nb= sp;         L'év= te  éprouve une certaine g&ecir= c;ne à nous le montrer demandant qch à Dieu (11,41-42).=

-&nb= sp;         Dans sa pas= sion, Jésus reste maître de la situation (10-17-1 ; 12,27-2 sur l'He= ure); "fais-le vite"(13,27-30); "c'est moi" (18,6) ;"cx-là, laissez-les partir (18,9).

-&nb= sp;         Le Pè= ;re est toujours avec lui (16,32).

-&nb= sp;         Il meurt entouré (19,27-28), ayant tout achevé, il rend l'esprit (19,28-30).

 

Ainsi, malgré = la commune conviction des évtes que , durant son ministère, Jésus était déjà Messie et Fils de Dieu, il y a= des différences dans la manière d'équilibrer. Pour ceux qui acceptent la confession de l'Église, + tardive, d'un Jésus vr= ai Dieu et vrai homme, chaque évangile, tout en confirmant cette confes= sion dans sa globalité, apporte sa propre lumière. Mc éclai= re davantage l'humanité de Jésus ; Jn souligne mieux sa divinité;  Aucun évangile ne nous donnerait, à lui seul, une image compl&egrav= e;te. C'est seulement en maintenant la tension entre les quatre que l'Égli= se est parvenue à discerner la véritable identité de Jésus.

 

**

 

            =      Les xies exprimées en termes préministériels comprennent la xie de la famille ou de l'enfa= nce, la xie de la conception-naissance, la xie de la préexistence.

            =     Leur mvt commun est de chercher à montrer que l'identité de Jésus, manifestée durant son ministère, prolonge une identité qu'il avait déjà auparavant.

-&nb= sp;         elles sont indépendantes l'une de l'autre ;

-&nb= sp;         les r&eacut= e;cits dans lesquels s'inscrivent les motifs de la conception sont différen= ts : richesse et variété de la réflexion des 1ers chrétiens sur l'identité de Jésus : le plus probable e= st que les points communs au sujet de la conception viennent d'un tradi commun= e, ant. aux deux évtes.

 

 

Chris= tologie de la famille et de l'enfance

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Lc 2,41-51

Jn 2,1-11, = si avec Brown, on admet que primitivement ce tex= te est antérieur au ministère (?).

Donc, claire affirmat= ion que Jésus était le Fils de Dieu, non seulement avant son bapt&eci= rc;me mais même dès son 1er instant de conscience.

 

 

Chris= tologie de la conception

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Mt   exprime l'identité div= ine de Jésus en termes d'Emmanuel, Fils de Dieu, qui apporte le salut. Inclusion entre 1,21.23; 2,13 et 28,30. Mt laisse entendre que Jésus avait déjà, à sa conception et par elle une identité qui serait plus largement manifestée après la Résurrection .

 

Lc : plusieurs fois l'association Esprit-puissance :1,34-35; 4,14 au baptême. Les 2 filiations, divine et davidique, sont simultanées ( dans Rm 1,3-4, prépaulinien, elle se réalisait en 2 étapes). Dans le plan général de toute l'oeuvre de Lc, l'identité de Jésus est proclamée par un ange à sa conception, par Jésus lui-même d&egrav= e;s sa 1re parole (2,49), et par Paul après la Résurrection (Act 13,32-33).

 

On comprend dès lors  comment Mt et Lc attribu= ent à la condition exaltée de Jésus plus d'importance que = Mc. : les deux ont informé leurs lecteurs que pas un seul instant, duran= t sa vie terrestre,Jésus n'a été privé de son identi= té divine.

 

Pour expliquer le vide enfance-baptême, Mt et Lc écartent de la scène les mage= s, les bergers, Siméon et Anne; et Joseph : Marie demeure le seul lien enfance-miunistère, parmi tous ceux qui ont eu la révélation de l'identité de Jésus .<= /span>

Lc ne se contente pas= de supprimer, comme Mt, les passages où Mc critique Marie, il réinterprète Mc 3,21-35 (famille naturelle contre famille des disciples).

 

 

Chris= tologie de la préexistence

 

 

Les 1ers chrét= iens croyaient que le Fils de Dieu avait eu une histoire antérieure &agra= ve; la vie terrestre.

 

Préexistenc= e du temps de Moïse et d'Abraham :

 <= /span>

Jn 3,14; I Cor 10,= 4; Mt 1,2 (Jésus semble déjà présent dans l'histoire d' Abraham) ; Jn 8,58<= /b>.

 

Préexistenc= e du temps d' Adam

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Textes insuffisants: La génealogie de Lc, Rom 5,10-17,.

Ph 2,6-11. si l'on estime (Brown p.188) que Jésus = et Adam existaient ensemble et parallèlement, créés &agra= ve; l'image de Dieu (Gn 1,27).

 

Préexistence antérieure à la création

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Le terme "incarnation" si gnifie que le Fils de Dieu n' aps commencé son exce au moment de sa conception humains, mais qu'il était déjà un être vivant auprès de Dieu et qu'il a pr= is chair en Marie. Le terme incarnation, de soi, ne dit pas si cet être = vivant a été créé(comme les anges qui demeurent auprès de Dieu), ni si cet être était Dieu ou l'é= ;gal de Dieu : il faut donc procéder avec prudence

 

Textes insuffisants : Ph 2,6-11, si on comprend harpagmos (objet désiré) que l'on possède déjà et que l'on cherche à conserv= er : le Fils de Dieu était déjà l'égal de Dieu, mais= a consenti à s'anéantir et à prendre la condition du serviteur en devenant un être humain (cf .Ph 2,7-8; 2 Cor 8,9).<= /o:p>

            =     Mais critique de Brown : Adam a cherché à atteindre l'égalité avec Dieu, et aurait succombé à cette= tentation, se condamnant à une vie malheureuse (Gn 3,5.15-19). Tandis que le Ch= rist n'a pas recherché cet harpagmos, s'est anéanti volontairement en acceptant la condition de serviteur (inhérente à l'humanité) et en allant jusqu'à la croix. C'est pourquoi Dieu l'a élevé et en a fait son égal en lui donnant le nom de Seigneur.

            =     On ne peut affirmer que le texte de Ph "égal de Dieu" vise to= ute forme d'égalité.

Dans l'hymne de Col 1= ,15-20, "1er né de toute créature", vt-il dire q= ue le Christ a été d'abord, puis tous les autres cré&eacu= te;s par lui ? Dans 1 Cor 8,6, tout existe par Jésus Christ, mais sa préexistence est-elle antérieure à la création = ?

 

Epître aux H= b  : = sa vision est sdt celle d'un Fils divin qui existait avant la création,= a participé à la création de toutes choses et s'est incarné en Jésus Christ.(4,15; 5,8; 10,5-10; 1,5-6; 1,2 cf 1,= 3.

 

L'Évangile = de Jn propose des exemples très clairs d'une x= ie précréationnelle.

1,2; 1,18; 17,5; 16,2= 8;3,13; 5,19; 8,26.58.

Les egô eimi= absolus.

 

Ce n'est pas une aber= ration de Jn ou une pure invention, mais une clarification d'idées qui circulaient parmi les 1ers chrétiens. En voyant le portrait de Jésus que trace Jn, on peut douter qu'il accepterait de dire, avec P= h, qu'il s'est anéanti lui-même dans l'incarnation, ou, avec Hb, que le Fils a dû apprendre l'obéissance. Le Jésus de Jn est tr= op uni au Père.

 

Le reste s'ensuit dans l'Évangile de Jn (ministère). Sans nier la parousie, il met l'accent sur la venue du Fils de l'Homme issu de Dieu dans l'incarnation. Si pour d'autres le don suprême de Dieu fut le don de Jésus sur la croix (Rom 5,8), pour Jn 3,16-21, c'est d'envoyer son Fils dans le monde co= mme lumière. La krisis  joue dès maintenant, car chacun choisit entre la lumière et les ténèbres. Et Jn place dès les ch. 1 et 2 la purif. du temple,  la prédiction = de la destruction du sanctuaire, et le débat sur son identité de Me= ssie et de Fils de Dieu.

 

 

 

Remarques générales sur les christologies

 

 

 

 

 

La réflexion xque ne s'est pas arrêtée avec la rédaction des textes du NT. Par fidélité aux orientations du NT, l'Église écarta cert. propositions qui ne semblaient pas convenir. D'où les définitions xques de Nicée (vai Dieu né du vrai Dieu) = et de Chalcédoine (vrai Dieu et vrai homme).

 

Aucun texte du NT n'affirme clairement qu= e le Fils a coexisté de toute éternité avec le Père. Rien dans le NT qui soit antérieur à Jn 1,1 :"Au commencement était le Verbe". Pour Arius, le Verbe a eu un comm= encement, antérieur à la création du monde. Pour Athanase et Nicée, le Verbe est coéternel au Père. "Bien que = ces expressions ne se trouvent pas littéralement dans l'Écriture, elles contiennent bien le sens des Écritures".

Dans la Xie de la parousie Jésus sera le = Messie quand il reviendra. Cette formulation ne pose problème que si, dans = un sens restrictif, on lui fait dire que c'est seulement à son retour q= ue Jésus deviendra Messie et Seigneur.

La xie de résurrection évite ce malentendu en précisant que Jésus est déjà Mess= ie, Seigneur et Fils de Dieu au moment de la Résurrection et par elle. De nouveau cette formulation ne pose problème que si l'on entend, de façon restrictive, que Jésus est devenu divin une fois exalté à la droite de Dieu.

La xie du ministère évite ce malen= tendu en nous montrant que la voix du baptême fait savoir que Jésus "est mon Fils bien-aimé. Là encore la formulation ne pose problème que si, de façon restrictive, on entend que Jé= ;sus n'était pas Dieu avant son baptême et qu'il est devenu = Fils de Dieu par la proclamation divine.

Mt/Lc/Jn interdisent ce malentendu par leur xie pré-ministérielle.(surtout enfance et conception). La formula= tion de la xie de la conception ne pose pas de problème, à moins q= u'on ne prétende que le Fils de Dieu est devenu au moment où Marie a conçu du SE.

D'autres passages du NT évitent ce malent= endu en évoquant la présence du FD à des moments clé= s de l'histoire antécédente (Moïse, Abraham, Adam), ou comme Verbe de Dieu avant la création : diverses xies de la préexistence.

Là on rattrape Arius qui demande "Même si cela se situe avant la création, le Verbe de Dieu a-t-il eu un commencement ?" . D'où Nicée ;"vrai Di= eu né du vrai Dieu".

 

Cette tendance sans cesse renaissante à interpréter les affirmations bibliques en termes de devenir se trouvait dans l'idée jve du Messie que l'on devait attendre. Chaque "moment" utilisé pour reformuler la xie a contribué à éloigner la pensée chrétienne de l'attente jv= e du Messie .

Dans la foi chrétienne, tout langage huma= in qui parle de Dieu (et au 1er s. ce langage était celui de la = thie jve) a été et demeure insuffisant pour rendre compte de l'œuvre accomplie par Dieu en Jésus Christ. Cette conviction do= it nous permettre de rechercher des formulations nouvelles pour exprimer toute perception nouvelle et plus profonde du Christ.

La conservation de formules passées est importante pour plusieurs raisons. 1) la préférence pour les formules bien au point propose des réponses sans faire l'effort d'expliquer le développement et les débats qui les ont amenées; 2) les formulations xques antérieures contiennent une vérité qui ne doit pas être oubliée.<= /span>

 

Page d'acc= ueil

 

Thè= ;mes et approches théologiques

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